SĂ©pulturePour Notable De L'Ă©gypte Antique - CodyCross La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 7 lettres et commence par la lettre M CodyCross Solution pour SÉPULTURE POUR NOTABLE DE L'ÉGYPTE ANTIQUE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Certainsniveaux sont difficiles, nous avons donc dĂ©cidĂ© de faire ce guide, qui peut vous aider avec CodyCross SĂ©pulture pour notable de l'Égypte antique rĂ©ponses si vous ne pouvez pas le faire vous-mĂȘme. C'est le seul endroit dont vous avez besoin si vous avez un niveau difficile dans le jeu CodyCross Ce jeu a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par l'Ă©quipe Fanatee Games dans laquelle le portfolio Aidepour l'utilisation du ModĂšle SĂ©pulture dans l'Égypte antique. Ce modĂšle Ă  pour but d'afficher la sĂ©pulture d'un pharaon (ou d'une pharaonne, d'une Divine adoratrice d'Amon, d'un Grand prĂȘtre, d'un Vizir, etc.). ParamĂštres. ParamĂštre Description Valeur par dĂ©faut; titre: Titre du tableau: none (donne le nom de la page') type: Type de tombe (pyramide, mastaba) none: emplacement Vay Tiền Nhanh. La rĂ©cente dĂ©couverte de la tombe de la prĂȘtresse Hetpet, morte il y a plus de 4 000 ans, nous rappelle l’importance des clergĂ©s fĂ©minins Ă  l’époque des pharaons. Certaines prĂȘtresses jouaient le rĂŽle de chanteuses, de musiciennes et de danseuses. D’autres Ă©taient censĂ©es s’unir charnellement avec le dieu auquel elles Ă©taient consacrĂ©es. Mais qui Ă©tait Dame Hetpet ? Hetpet est connue depuis 1909 des blocs de pierre portant son nom avaient alors Ă©tĂ© dĂ©couverts, non loin du Caire ; ils provenaient de l’entrĂ©e de son tombeau qui ne fut dĂ©couvert qu’en 2017. Hetpet Ă©tait une noble dame de la 5e dynastie vers 2400 av. ; c’est pourquoi elle fut enterrĂ©e dans la nĂ©cropole des notables de son Ă©poque. Son titre de prĂȘtresse d’Hathor, dĂ©esse de la fertilitĂ©, ne signifie pas qu’elle ait exclusivement rempli une fonction religieuse. Comme d’autres nobles, elle a pu cumuler des charges religieuses et administratives. Gageons que l’étude approfondie de son tombeau nous livrera davantage d’informations Ă  son sujet. La sĂ©pulture de Hetpet, rĂ©vĂ©lĂ©e au grand public en fĂ©vrier 2018, est ornĂ©e de peintures trĂšs bien conservĂ©es dont certaines sont assez peu communes on y voit notamment un orchestre, un singe qui danse ou encore des danseuses aux seins nus, comme le rĂ©vĂšle une vidĂ©o rĂ©cemment publiĂ©e. Ces images d’un bonheur idyllique pourraient ĂȘtre liĂ©es aux bienfaits dispensĂ©s par Hathor. Danseuse aux seins nus, peinture du tombeau de Hetpet. lexpress, capture extraite d’une vidĂ©o Le rĂŽle des prĂȘtresses Ă©gyptiennes Les Égyptiens, polythĂ©istes, adoraient autant de dieux que de dĂ©esses, parmi lesquelles Hathor, ou encore Sekhmet, Bastet et Isis jouaient un rĂŽle majeur. Plus gĂ©nĂ©ralement, un principe fĂ©minin Ă©tait prĂ©sent dans de nombreux mythes les Égyptiens pensaient que, pour exister, le monde avait besoin de fĂ©minitĂ©. Les dieux ne pouvaient se passer des dĂ©esses, pas plus que les pharaons des reines et les hommes de leurs Ă©pouses. Il n’est donc pas Ă©tonnant que des femmes aient officiĂ© dans les temples, aux cĂŽtĂ©s des prĂȘtres. Les prĂȘtresses comme Hetpet se consacraient au culte de grandes dĂ©esses fĂ©minines, tandis que d’autres officiaient dans les sanctuaires de divinitĂ©s masculines. Les reines pharaoniques jouĂšrent elles aussi un rĂŽle religieux. Au Nouvel Empire vers 1550-1080 av. elles Ă©taient considĂ©rĂ©es Ă  la fois comme les Ă©pouses du pharaon et du grand dieu cĂ©leste Amon. AhmĂšs-NĂ©fertari, femme du fondateur de la 18e dynastie vers 1550 av. est la premiĂšre Ă  avoir jouĂ© ce double rĂŽle matrimonial. Le dieu, comme le pharaon, Ă©tait censĂ© lui rendre visite et s’unir sexuellement avec elle. Les divines adoratrices, mains » du dieu Amon À partir de la 21e dynastie vers 1070-945 av. la reine est remplacĂ©e dans sa relation avec Amon par une fille du pharaon, consacrĂ©e au dieu. Elle porte le titre de divine adoratrice. Ce statut est Ă©quivalent Ă  celui d’une souveraine. La jeune fille est intronisĂ©e par Amon lui-mĂȘme, au cours d’une cĂ©rĂ©monie de couronnement. Elle est pourvue de tous les attributs des reines fouet, sceptre, diadĂšme ; et son nom est inscrit dans un cartouche forme ovale. Comme le pharaon, elle peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e en sphinx, c’est-Ă -dire avec un corps de lionne, symbole de son autoritĂ©. Elle possĂšde aussi un palais, un personnel administratif et des domaines agricoles qui lui assurent d’importants revenus. Sa fonction consiste Ă  pĂ©nĂ©trer chaque jour dans le temple afin d’exciter le dieu. Sur des bas-reliefs, on la voit agitant des sistres, sorte de hochets mĂ©talliques, devant la statue de son Ă©poux divin qu’elle a pour mission de provoquer. Mais Amon ne se laisse pas facilement aguicher. Suivant un rituel prĂ©cis, l’adoratrice doit le sĂ©duire. Elle finit par enlacer et caresser la statue ; d’oĂč l’expression main du dieu » qui dĂ©signe cette prĂȘtresse particuliĂšre. La formule est explicite l’adoratrice Ă©veille les pulsions sexuelles de son Ă©poux cĂ©leste. Dans les faits, la divine adoratrice Ă©tait vierge et devait le rester, sans doute sous peine de mort. Aussi les archĂ©ologues qui ont dĂ©couvert, Ă  la fin du XIXe siĂšcle, la momie de la divine adoratrice MaatkarĂ© 21e dynastie, ont Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©s de trouver Ă  ses cĂŽtĂ©s les restes d’une petite momie. L’épouse terrestre d’Amon avait-elle rompu son vƓu de chastetĂ© et eu un enfant d’un amant humain ? La radiographie de la momie, dans les annĂ©es 1970, a finalement disculpĂ© MaatkarĂ© ; il ne s’agissait pas d’un bĂ©bĂ©, seulement du singe de compagnie de l’adoratrice. Un babouin. La divine adoratrice d’Amon », Karomama. G. Poncet, Le Louvre Le charme de Karomama Le MusĂ©e du Louvre possĂšde une statuette en bronze, incrustĂ©e d’or et d’argent, figurant la divine adoratrice Karomama vers 870 av. La jeune femme, consacrĂ©e Ă  Amon, tenait dans ses mains deux sistres, aujourd’hui disparus. C’est ainsi qu’elle se prĂ©sentait devant la statue de son dieu. ÉlĂ©gante, elle porte une robe plissĂ©e qui met en valeur sa poitrine et ses cuisses. Une sorte d’hymne Ă  la fĂ©minitĂ©, mais dans un rĂŽle trĂšs genrĂ© », c’est-Ă -dire de complĂ©mentaritĂ© par rapport Ă  la virilitĂ© du dieu auquel elle doit plaire. C’est pourquoi la divine adoratrice est forcĂ©ment reprĂ©sentĂ©e jeune, grande et svelte, selon les canons de la beautĂ© fĂ©minine de l’époque. Elle est censĂ©e incarner la parfaite Ă©pouse, la femme au fort potentiel Ă©rotique, occupant une place essentielle dans l’harmonie terrestre et cosmique. Si elle perdait son charme, ou si elle ne parvenait plus Ă  plaire au dieu, l’univers s’effondrerait. PrĂȘtresses des reines et reines prĂȘtresses Les PtolĂ©mĂ©es 305-30 av. souverains Ă©gyptiens d’origine macĂ©donienne, créÚrent de nouvelles prĂȘtrises fĂ©minines afin d’honorer les reines divinisĂ©es de leur dynastie, comme ArsinoĂ© II et les ClĂ©opĂątre successives. Ces prĂȘtresses Ă©taient recrutĂ©es parmi les filles de l’élite grecque alors installĂ©e en Égypte. Les inscriptions nous rĂ©vĂšlent leurs titres canĂ©phore porteuse de la corbeille sacrĂ©e », phosphore porteuse de torches », stĂ©phanĂ©phore porteuse de couronnes », selon les objets de culte qu’elles arboraient lors des cĂ©rĂ©monies. Mais la principale grande prĂȘtresse du royaume Ă©tait alors Ă  nouveau, et comme au Nouvel Empire, la reine d’Égypte elle-mĂȘme. Ainsi la cĂ©lĂšbre ClĂ©opĂątre est figurĂ©e dans son rĂŽle sacerdotal, en train de rendre un culte aux dieux Ă©gyptiens sur les parois du temple de la dĂ©esse Hathor encore elle ! Ă  DendĂ©rah. Theda Bara dans le rĂŽle de ClĂ©opĂątre, 1917. Wikimedia Charme et religion FascinĂ© par l’Égypte, l’historien grec HĂ©rodote 5e siĂšcle av. raconte dans ses Histoires livre II, 60 que des prĂȘtresses s’exhibaient publiquement lors des fĂȘtes en l’honneur de la dĂ©esse Bastet, qui avaient lieu chaque annĂ©e dans le nord du pays. InstallĂ©es sur des barques, elles naviguaient sur un bras du Nil, tout en faisant cliqueter leurs sistres et en chantant ; certaines, affirme HĂ©rodote, soulevaient leurs robes, dĂ©voilant le haut de leurs cuisses. Sans doute un rite de fertilitĂ©. Aujourd’hui, la figure de la grande prĂȘtresse Ă©gyptienne, pratiquant des rituels magiques, alimente toujours des fantasmes, mĂȘlant Ă©rotisme et exotisme. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, la sulfureuse actrice Theda Bara disait rendre un culte Ă  Amon dans son appartement de Los Angeles. Depuis, les incarnations successives de pharaonnes, Ă  l’écran, revĂȘtent toujours une dimension religieuse. Les prĂȘtresses de l’ancienne Égypte, comme les reines et les dĂ©esses, ne cessent de fasciner un large public, d’autant plus que culte et sexualitĂ© paraissent aujourd’hui radicalement dissociĂ©s, du moins dans les religions monothĂ©istes. DerniĂšre en date, Élodie Yung incarnait Hathor, la dĂ©esse qu’adora Hetpet il y a environ 4 400 ans, dans un film sorti en 2016. Les croyances Ă©gyptiennes offrent ainsi l’image d’un ailleurs oĂč le charme et la morale n’étaient pas encore en conflit. Christian-Georges Schwentzel est l’auteur de ClĂ©opĂątre, la dĂ©esse-reine », aux Ă©ditions Payot. La ville antique de Mrugala... Source Une ville idĂ©ale... Elle fut reprĂ©sentĂ©e par un cercle autour d'une croix... Elle semble ĂȘtre visible dĂšs le 3e millĂ©naire ! Cette reprĂ©sentation hiĂ©roglyphique de la ville est bien idĂ©alisĂ©e le cercle correspondait Ă  la muraille qui Ă©tait sensĂ©e la protĂ©ger ! → Elle fut donc reprĂ©sentĂ©e au moyen d’un dessin sous la forme d'un cercle ! Cependant, peut de ville avait rĂ©ellement cette gĂ©omĂ©trie idĂ©alisĂ©e ! Ce cercle avait en son centre une croix ! En vĂ©ritĂ© elle devait symboliser deux rues se croisant Ă  angle droit ! Elles furent - Bien Ă©troites, - Se devaient d'ĂȘtre parallĂšles, - Perpendiculaires, - Faisant deux Ă  trois mĂštres de largeur... → L'Ă©troitesse des rues serait probablement fonction de RĂą afin de toujours avoir de l'ombre ! → L'orientation de ses rues devait se faire dans la direction des vents dominants ! → Sans pavĂ©s, → Sans trottoir, → ... Hiero O49 PrĂ©ambule... Un petit rappel de ce que nous avons dĂ©jĂ  traitĂ© sur ce sujet... Si cela vous est nĂ©cessaire ! Pour en savoir davantage sur cette thĂ©matique c'est Ă  dire la ville en Égypte antique, je vous convie donc Ă  suivre les liens en jaune ceux-ci correspondent Ă  des articles Ă©ditĂ©s prĂ©cĂ©demment ! Qu'avons nous donc dĂ©couvert, Ă  ce sujet, dans les articles prĂ©cĂ©dents ? Tout un programme... Que nous venons simplement d'effleurer ici... → Article n°1 une gĂ©omĂ©trie obsĂ©dante... → Article n°2 la pression dĂ©mographique... Reconstitution d'Akhet-Aton... © Paul Docherty - Kemet l'ancienne fut un jour qualifiĂ©e de culture sans citĂ© ! A cette Ă©poque... Nous nous trouvions en 1960... Cela devait bien reprĂ©senter une provocation ! Il se trouve que pour certaines personnes les citĂ©s antiques Ă©gyptiennes ne pouvaient ĂȘtre que petites ! Certains supputĂšrent mĂȘme que, dans l'ensemble des villes d'Égypte, ils ne pouvaient pas y avoir plus de 10 000 habitants... Peut-ĂȘtre se basait-il sur ce village des artisans, Deir El-Medineh, qui Ă  la diffĂ©rence d'une citĂ© classique n'Ă©tait rĂ©servĂ©e qu'Ă  une caste d'artisans royaux ? Souvenons-nous ! Lorsque nous parlons d'Akhet-Aton nous faisons allusion Ă  une vraie ville ayant eu pas moins de 50 000 entitĂ©s ! Chiffre qui fut, je vous le rappelle, le fruit d'une trĂšs courte occupation dans le temps ! Alors que pouvons-nous imaginer quant Ă  cette ville qui fut Ă  plusieurs reprises une capitale religieuse mais Ă©galement administrative ! Ouaset... La ThĂšbes des grecs... La Louxor d'aujourd'hui... Elle devait certainement, elle aussi, comporter aux alentours de 50 000 ĂȘtres ! Mais n'oublions pas les merveilleuses citĂ©es comme - Aneb-Hetchque et sa ville principale Niwt Menefer / Memphis... - Per-RamsĂšs qui par son ampleur devait certainement atteindre la citĂ© d'Avaris ! - ... Quand on parle d'urbanisme antique, il n'y a vraiment pas que la taille de la ville qu'il faut considĂ©rer ! Mais, Ă©galement sa conception... Et lĂ  ! La diffĂ©rence est bien notable si la comparaison est rĂ©alisĂ©e avec celle d'aujourd'hui ! De plus, les villes furent probablement spĂ©cialisĂ©es ! Ce qui semble compatible avec une administration puissante et centralisĂ©e. Voici donc des ruines dont les structures sont en briques de boue... A Thmuis... Source © Robert Littman et Jay Silverstein. Les villes construites avec du bon sens ! On sait en tout cas que dans la Kemet antique, la vallĂ©e du Nil fut couverte de villes peut ĂȘtre une centaine dans tous le pays ! Elles Ă©taient bĂąties en hauteur... Sur des tertres... Ou alors en bordure de cette zone fertile de la vallĂ©e... Mais de toute façon elles furent Ă©rigĂ©es Ă  l'abri des crues dĂ©vastatrices ! Une sagesse de plus que nous avons, me semble-t-il, oubliĂ©e, se fier Ă  mĂšre nature... ! Les maisons Ă©taient donc construites en briques... Des briques de terre sĂ©chĂ©es sous les rayons de RĂą ! Ce fut le matĂ©riau de prĂ©dilection pour l'habitat urbain... En effet, la pierre fut rĂ©servĂ©e aux belles sĂ©pultures et aux temples auxquels elle garantissait la longĂ©vitĂ©. Leur fabrication fut facile... Rapide... TrĂšs bon marchĂ© en plus ! Les ouvriers... Le limon noir
 Les briques
 Il devait ĂȘtre - Compact, - HomogĂšne, - Et devenait bien dur analogue Ă  de la vraie pierre lorsque RĂą faisait son office
 Ainsi, les fellahs l’utilisĂšrent afin de construire leur habitat
 Quant au plus paupĂ©risĂ© cela devait davantage correspondre Ă  un tas de terre bien grossiĂšrement Ă©rigĂ© ! Ce fameux limon façonnĂ© sous forme de briques devait ĂȘtre de plus parfois mĂ©langĂ© Ă  du sable voir mĂȘme de la paille plus ou moins hachĂ©es ! Ainsi, quand il dĂ©sirait construire une maison, par exemple - Un ouvrier piochait, - Un autre accumulait sous forme de monticule des grosses mottes, - D’autres encore pĂ©trissaient avec les pieds de façon Ă  rendre le plus homogĂšne possible cette sorte de pĂąte ! Ils cassĂšrent d'abord les mottes de terre... Les humidifiĂšrent ensuite afin de les rendre bien mallĂ©ables ! - L’ouvrier spĂ©cialisĂ© devait dĂšs lors couler l’ensemble dans les moules en bois dur appropriĂ©s
 Donc, une fois cette prĂ©paration devenue suffisamment souple, ils prenaient un moule rectangulaire sans fond et y placĂšrent la terre ! - DĂšs lors, un autre transportait la brique Ă  l’endroit choisi pour rĂ©aliser le sĂ©chage ! Ils dĂ©posĂšrent ensuite sur le sol cette brique moulĂ©e qui devait ensuite sĂ©cher au soleil... Une demi... Voir une journĂ©e entiĂšre de sĂ©chage avant de les entreposer dans un endroit ou la circulation de l’air continuait Ă  les sĂ©cher ! Leur utilisation nĂ©cessitait une attente d’au moins une Ă  deux semaines
 Moule Ă  brique et sa brique... XXVIII dynastie. Turin musĂ©e de Ezigio. On fabrique encore de nos jours, encore, de briques sĂ©chĂ©es ! La fabrication des briques fut bien l'oeuvre de milliers d'ouvriers qui travaillaient sur toute la longueur du Nil. MalgrĂ© la facilitĂ© avec laquelle on pouvait les produire, la demande fut si importante que la production fut devenue un monopole d'État, et de plus particuliĂšrement rentable ! Le cachet de pharaon ou de ses reprĂ©sentants fut apposĂ© sur les briques et seules les personnes dĂ»ment autorisĂ©es pouvaient en fabriquer. Source Des inscriptions auraient Ă©tĂ© alors dĂ©couvertes avec la nomenclature de son propriĂ©taire "Maire de la ville, vizir de Haute et de Basse Egypte, Khay" Sous ces latitudes oĂč les nuits pouvaient ĂȘtre glaciales et les Ă©tĂ©s bien brĂ»lants, la brique crue offrait beaucoup davantage ! Ce fut un bon isolant permettant de garder la maison fraĂźche pendant les grosses chaleurs, mais qui l'isolait aussi du froid l'hiver... A suivre... ModĂšle de Deir El-Medineh. Ville de travailleurs dans la nĂ©cropole thĂ©baine, 18e dynastie... Source Coupe transversale d'une maison typique du village d'ouvriers de Deir el-Medineh. Les ouvriers qui construisirent les tombes de la VallĂ©e des Rois vivaient dans ce village. Dessin Catherine Fitzpatrick. DĂ©sinences... Prochainement sur le mĂȘme sujet... - La technique des maçons, - Des Ă©quipements ingĂ©nieux, - La dĂ©coration, - L'Ă©volution de l'habitat, - Deir el-Medineh, - Un art de vivre, les jardins ! - ... A fin d'en connaĂźtre davantage, je vous invite Ă  consulter ‱ Sources... © Edition ATLAS Cyril Aldred, François Daumas, Christiane Desroches Noblecourt et Jean Leclant L'Égypte du crĂ©puscule De Tanis Ă  MĂ©roĂ©, 1070 av. IVe siĂšcle Collection L'univers des formes, Gallimard, Paris, Janvier 1980 et Octobre 2009. E. P. Pusch "Qantir\Pi-RamsĂšs". Les Dossiers d'ArchĂ©ologie n° 213, mai 1996. On peut lire le livre de Georges Goyon "La dĂ©couverte des trĂ©sors de Tanis". Il est trĂšs simple Ă  lire et plein de renseignements sur Per-RamsĂšs. ‱ Sitographie... Wikipedia ‱ TaggĂ© avec Parcours thĂ©matiques... Les dynasties... Les villes dans la Kemet antique Aphorismes... Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensĂ©es ! Aucune prĂ©tention... Ne prĂ©tend pas tout dire... "Sachez tirer parti de la pĂ©riode prĂ©sente." Colossiens 4,5 et ÉphĂ©siens 5,16 "C'est pas parce qu'ils sont nombreux Ă  avoir tort qu'ils ont raison!" Michel Colucci, dit Coluche / 1944-1986 / PensĂ©es et anecdotes... "On a deux vies, et la deuxiĂšme commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une." Confucius Fichier en PDF La citĂ© Ă©gyptienne dans l'antiquitĂ©, la brique, ce monopole d'État... 3 ! vie, santĂ©, force vie, force et santĂ©. Touristes accompagnĂ©s de leurs guides bĂ©douins sur le plateau de Gizeh devant le sphinx et la pyramide de KhĂ©ops, 1900-1925, Collection Vicente, GV030 En ce mois de septembre, au cours duquel nous cĂ©lĂ©brons la conservation du patrimoine, Ă©loignons-nous un peu de l’hexagone pour nous transporter au Moyen-Orient, et plongeons-nous dans la contemplation des monuments de l’Égypte antique les collections de la StĂ©rĂ©othĂšque conservent en effet – comme nous l’avons dĂ©jĂ  observĂ© Ă  plusieurs reprises – des tĂ©moignages photographiques parmi les plus prĂ©coces sur ces monuments qui passionnaient dĂ©jĂ  les EuropĂ©ens du XIXe siĂšcle, au premier rang desquels les Français, Ă©gyptologues comme touristes. L’intĂ©rĂȘt pour les monuments de l’Égypte antique, on le sait bien, ne se dĂ©ment pas depuis plus de deux siĂšcles !Cette passion de tout un continent va se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre un puissant moteur pour la sauvegarde de ce patrimoine, actions qui culminĂšrent, en quelque sorte, avec la campagne menĂ©e par l’UNESCO pour sauver des eaux les sites de Haute-Égypte et de Nubie, campagne initiĂ©e en 1960, et totalement achevĂ©e en France, dĂšs la toute fin du XVIIIe siĂšcle, deux ouvrages marquent l’opinion et les hommes politiques le Voyage en Égypte et en Syrie 1787 et Des Ruines ou MĂ©ditations sur les RĂ©volutions des Empires 1791 du comte de la Giraudais, dit Volnay ; ils vont inciter fortement Talleyrand et Bonaparte Ă  lancer la campagne d’Égypte. 01-Le gĂ©nĂ©ral Bonaparte devant le Sphinx, par Jean-LĂ©on GĂ©rĂŽme Wikipedia / San Simeon, California, USA Au retour de cette expĂ©dition qui fut par ailleurs un Ă©chec militaire, l’écrivain et diplomate Vivant Denon connu pour s’ĂȘtre vu confier la premiĂšre organisation des musĂ©es français passionna la France entiĂšre avec son rĂ©cit Voyage dans la Basse et la Haute-Égypte publiĂ© en 1802 et rééditĂ© durant tout le XIXe siĂšcle. Ensuite, le style Empire, conçu par les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine sur demande de NapolĂ©on lui-mĂȘme, prolongea cet effet et contribua Ă  diffuser cet intĂ©rĂȘt dans toute l’ le voyagiste britannique Thomas Cook encore lui ! lança ses premiĂšres croisiĂšres sur le Nil, Ă  bord de bateaux Ă  vapeur, Ă  partir de 1869 la bourgeoisie europĂ©enne eut ainsi trĂšs tĂŽt l’opportunitĂ© d’aller voir sur place les sites qui, Ă  l’époque, Ă©taient dĂ©jĂ  accessibles depuis le outre, durant tout le XIXe siĂšcle, de grands archĂ©ologues de toute l’Europe allĂšrent fouiller et expertiser ce patrimoine antique, donc en initier la conservation, en parallĂšle avec le mouvement de classement des monuments que connut autant la France que le reste de l’ donc dans la peau de voyageurs de la fin du XIXe siĂšcle ou du dĂ©but du XXe et laissons-nous guider dans un circuit qui, partant du Caire et de la Basse-Égypte, nous fera remonter jusqu’en Haute-Égypte, puis en Nubie, sur la base d’une sĂ©lection de clichĂ©s conservĂ©s dans la StĂ©rĂ©othĂšque, dont certains tĂ©moignent d’un Ă©tat dĂ©finitivement rĂ©volu du site. Ces photos nous montrent que tous ces sites Ă©taient dĂ©jĂ  offerts Ă  la curiositĂ© des voyageurs privilĂ©giĂ©s du XIXe siĂšcle. Pendant longtemps, le seul moyen d’y accĂ©der est le bateau Ă  vapeur qui remonte le Nil. Mais, le chemin de fer arrive Ă  Louxor et Ă  Assouan en 1898, permettant dĂšs lors aux voyageurs une alternative en trains pourtant pas ces voyages comme de tout repos il fallait dĂ©jĂ  plusieurs jours pour traverser la MĂ©diterranĂ©e en bateau Ă  vapeur au dĂ©part de Marseille ou de GĂȘnes, aprĂšs Ă©ventuellement plusieurs jours de chemin de fer pour les europĂ©ens du nord de l’Europe – dont les Britanniques aprĂšs la traversĂ©e de la Manche. Ensuite, la remontĂ©e du Nil prenait elle-mĂȘme plusieurs jours ; Ă  chaque Ă©tape, il fallait un transfert, parfois de plusieurs heures Ă  dos de chameau, par des tempĂ©ratures avoisinant ou dĂ©passant les 40° C, la plupart des EuropĂ©ens conservant pour ces trajets leurs tenues de ville sombres, totalement inadaptĂ©es Ă  ce climat ! La contrainte Ă©tait Ă©videmment la mĂȘme au dĂ©part des gares d’Assouan ou de Louxor lorsqu’elles furent ouvertes. Bref, de tels voyages prenaient souvent un bon mois et nĂ©cessitaient une part d’intrĂ©piditĂ© qu’on a du mal Ă  imaginer de la part de voyageurs plus habituĂ©s au confort des beaux quartiers des grandes villes europĂ©ennes ! Touristes descendant d’une pyramide, 1905-1907, Collection Vergnieux, RVX428 Pour les photographes, aux contraintes gĂ©nĂ©rales du voyage s’ajoutaient celles, spĂ©cifiques, liĂ©es Ă  leur technique matĂ©riel lourd et encombrant, traitements chimiques des plaques et produits rĂ©vĂ©lateurs extrĂȘmement sensibles Ă  la chaleur – et, naturellement aussi, au vent de sable. Enfin, Ă  partir des annĂ©es 1860, avec la diffusion de techniques plus commodes, le photographe dĂ©veloppe de prĂ©fĂ©rence sur place, ce qui nĂ©cessite un surcroĂźt de bagages pour transporter son laboratoire itinĂ©rant bref, il faut alors Ă  un photographe plusieurs chameaux pour transporter tout son barda » et le personnel pour les conduire, ainsi que, sur le Nil, une embarcation spĂ©cialement affrĂ©tĂ©e
 Parvenir Ă  rapporter en Europe des photos correctement exposĂ©es est donc Ă  chaque fois un exploit dont on ne mesure peut-ĂȘtre pas l’ampleur ! Ces documents doivent donc ĂȘtre regardĂ©s avec d’autant plus d’admiration !Ainsi, c’est avec le bateau atelier que l’on voit ci-dessous que le photographe Francis Frith opĂ©ra lors de plusieurs expĂ©ditions successives de 1856 Ă  1859 ; on lui doit notamment les vues MAG3886 Denderah, GV026 Karnak et WIE918 Louxor qui sont prĂ©sentĂ©es dans cette chronique. Sur cette pĂ©riode, la desserte du Nil en bateau Ă  vapeur n’est pas encore mise en place c’est donc entiĂšrement au moyen de felouques, ces voiliers traditionnels, qu’il remonta le Nil Ă  la force du vent. Cette immersion sur les sites antiques est en outre l’occasion de constater que les menaces sur la conservation du patrimoine, sous prĂ©texte de dĂ©veloppement Ă©conomique, ne datent pas d’aujourd’hui
Mais ce circuit sera aussi l’occasion d’allers-retours » avec les pĂ©riodes plus rĂ©centes, qui mettront en Ă©vidence les actions particuliĂšrement spectaculaires de sauvegarde de ce mĂȘme patrimoine qui furent entreprises et menĂ©es Ă  bien dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle les sites de l’Égypte antique concentrent ainsi, poussĂ©s Ă  leur paroxysme, ces deux aspects antagoniques !Embarquons donc pour dix Ă©tapes photographiques. Par soucis de clartĂ©, elles ont Ă©tĂ© reportĂ©es sur la carte ci-contre, celle de l’expĂ©dition Ă  laquelle participa Jean-François Champollion avec l’UniversitĂ© du Grand-DuchĂ© de Toscane Ă  partir de Philae, qui n’était pas encore inondĂ©e en 1828, toutes les autres photos nous montrent les sites tels que Champollion a pu les admirer une cinquantaine d’annĂ©es plus tĂŽt. 04 - Ci-dessus, carte de l’expĂ©dition franco-toscane en Egypte Ă  laquelle participa Champollion en aoĂ»t 1828, sur laquelle ont Ă©tĂ© reportĂ©es encadrĂ©es en rose les dix Ă©tapes de notre parcours ci-aprĂšs Photo Ch. Bernadat / Carte du MusĂ©e Champollion Ă  Figeac. Basse Égypte Gizeh dans les environs du Caire SituĂ© dans les environs du Caire, le plateau de Gizeh et ses nombreux monuments sera Ă©videmment notre premiĂšre Ă©tape. Vue d’ensemble des pyramides du plateau de Gizeh, 1863-1915, Collection Magendie, MAG3064 Les ruines du temple, le sphinx et la grande pyramide de KhĂ©ops, plateau de Gizeh, 1896, Collection Magendie, MAG3038 Sur la vue ci-dessus, au premier plan, les ruines sont celles du petit temple qui Ă©tait consacrĂ© au dieu RĂȘ, le Dieu Soleil des Égyptiens. ImmĂ©diatement en arriĂšre, voici le sphinx, puis Ă  l’arriĂšre-plan, la grande pyramide de KhĂ©ops. Cette derniĂšre est la plus grande et la plus volumineuse de toutes les pyramides d’Égypte. Elle caractĂ©rise l’apogĂ©e de l’architecture monumentale Ă©gyptienne. En fait, le mausolĂ©e de KhĂ©ops n’est pas une simple pyramide c’est un grand complexe funĂ©raire, comprenant plusieurs Ă©lĂ©ments, dont la pyramide est le plus impressionnant. Elle fut construite approximativement entre 2589 et 2566 avant KhĂ©ops est le nom du deuxiĂšme pharaon de la IVe dynastie de l’Égypte antique qui marqua son rĂšgne par un dĂ©veloppement des mines de cuivre et de turquoise SinaĂŻ, Nubie. L’horizontalitĂ© de l’édifice est proche de la perfection. De 146,60 m de haut Ă  sa construction, cet Ă©difice ne mesure plus que 138 m. Ses quatre faces sont orientĂ©es sur les points cardinaux. Le sphinx et la pyramide de KhĂ©ops, 1900-1915, Collection Wiedemann, WIE063 Le sphinx statue vivante » en Ă©gyptien regarde le soleil levant ; sa partie infĂ©rieure est ensablĂ©e. Il mesure 73,50 m de longueur et sa tĂȘte 5,20 m de haut ; la hauteur totale originelle du monument Ă©tait de 20,22 m. Il reprĂ©sente un lion Ă  tĂȘte d’homme ; taillĂ© directement dans la roche d’un promontoire calcaire, ses pattes avant sont en maçonnerie ; le tout Ă©tait autrefois recouvert d’une sorte de plĂątre peint. La tĂȘte est taillĂ©e dans un bloc rocheux qui dĂ©passait du promontoire. Quant au corps, il fut sculptĂ© progressivement, au fil du creusement de la roche. En descendant en profondeur, les ouvriers dĂ©couvrirent que le sol comportait diffĂ©rentes strates de calcaire, de diffĂ©rentes couleurs et d’une duretĂ© diffĂ©rente de la roche. Ceci explique pourquoi le corps du sphinx est striĂ© horizontalement, les diffĂ©rentes couches calcaires s’étant Ă©rodĂ©es Ă  des vitesses diffĂ©rentes. Le sphinx de Gizeh est l’un des plus vieux et le plus grand des sphinx du monde. Il pourrait ĂȘtre le portrait gĂ©ant du pharaon KhĂ©phren qui l’a fait sculpter durant son rĂšgne 2558-2532 av. BĂ©douins devant la pyramide de KhĂ©phren, 1898, Collection Magendie, MAG0437 La pyramide de KhĂ©phren est la deuxiĂšme pyramide d’Égypte par sa taille. Elle est Ă  faces lisses et fut Ă©levĂ©e sous la IVe dynastie de l’Ancien Empire pour le pharaon KhĂ©phren, fils de KhĂ©ops. Elle se dresse au sud-ouest de celle de son pĂšre, bien identifiable avec son sommet encore couvert de calcaire. LĂ©gĂšrement plus petite que celle de KhĂ©ops, elle paraĂźt pourtant plus haute car elle est Ă©rigĂ©e sur une proĂ©minence rocheuse avec un angle d’inclinaison supĂ©rieur Ă  celui de la grande Égypte le site de Memphis Statue colossale de Ramses II, Ă  l’époque sur le site de Memphis, 1915-1925, Collection Vergnieux, RVX271 La photo de cette statue est un document, trace d’une pĂ©riode rĂ©volue elle a en effet Ă©tĂ© prise sur le site de Memphis, ancienne capitale du pays, et non au Caire. Pour les Ă©gyptologues Sydney AufrĂšre et Jean-Claude Goyon, elle se trouvait, comme sa jumelle, Ă  l’entrĂ©e du temple de Ptah Dans l’axe de la ville, approximativement lĂ  oĂč devait se trouver l’entrĂ©e, s’élevaient deux colosses de RamsĂšs II. » D’autres sources annoncent mĂȘme le chiffre de quatre
Le premier colosse, sculptĂ© dans du calcaire, a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 1820 par Giovanni Battista Caviglia et Charles Sloane, couchĂ© face contre terre. Le bas des jambes brisĂ©, il n’a jamais Ă©tĂ© relevĂ©, mais a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© en 1958 afin d’ĂȘtre exposĂ© dans un bĂątiment construit sur le second colosse, celui de notre photo, fut dĂ©couvert pendant l’hiver 1853-1854, par Leonard Horner, un gĂ©ologue britannique, venu pour analyser la profondeur et l’accroissement des alluvions du Nil. Il profita de cette mission pour entreprendre l’étude archĂ©ologique du site, sous la supervision de Joseph Hekekyan, un ingĂ©nieur armĂ©nien de Constantinople. LĂ©gĂšrement plus petit que le premier colosse, il gisait Ă  200 m au nord-ouest, brisĂ© en six morceaux. La statue demeurera sur place jusqu’en 1887
 Cette annĂ©e-lĂ , le major Arthur Bagnold voulut la soustraire Ă  l’effet des eaux du Nil qui le recouvraient pendant une longue pĂ©riode de l’annĂ©e et voulut la mettre Ă  l’abri. Il en informa les autoritĂ©s et une maigre somme de 20 livres lui fut allouĂ©e. C’est ainsi que ce colosse fut dĂ©gagĂ©, puis traĂźnĂ© sur une butte voisine et surĂ©levĂ© afin qu’il fĂ»t visible en y resta jusqu’en fĂ©vrier 1955
 date Ă  laquelle le prĂ©sident Nasser, rĂ©cemment installĂ© Ă  la tĂȘte du pays, la fit transporter et relever sur une place en plein centre du Caire, en face de la gare, au bout de la grande voie rebaptisĂ©e avenue RamsĂšs. La couronne, qui gisait Ă  cĂŽtĂ© de la statue, fut Ă©galement rĂ©installĂ©e sur la tĂȘte du souverain. Mais la statue Ă©tait devenue invisible au milieu d’une circulation dĂ©bridĂ©e, et son calcaire Ă©tait fortement attaquĂ© par le gaz carbonique des pots d’échappement. 05 –La statue colossale de RamsĂšs II, en face de la gare du Caire de 1955 Ă  2006 – L’ Elle a Ă  nouveau Ă©tĂ© transportĂ©e en grandes pompes en 2006 dans l’enceinte du Grand MusĂ©e Egyptien, bĂąti Ă  la pĂ©riphĂ©rie du Caire, pour la mettre en valeur et la soustraire Ă  la pollution automobile galopante. Les travaux ayant traĂźnĂ© en longueur, il faudra attendre janvier 2018 pour qu’elle s’offre enfin Ă  l’admiration des visiteurs, bien en vue Ă  l’entrĂ©e du MusĂ©e. 06 - Statue colossale de Ramses II, dĂ©sormais Ă  l’abri Ă  l’entrĂ©e du Grand MusĂ©e Egyptien du Caire Image virtuelle Egytian Grand Museum / L’ Par deux fois donc, le dĂ©placement et la mise en sĂ©curitĂ© du colosse ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par le gouvernement en place comme un symbole de puissance politique. Mais, ce motif servit aussi effectivement Ă  la sauvegarde de cette piĂšce tout Ă  fait exceptionnelle hĂ©ritĂ©e de l’Égypte Égypte Saqqarah, la pyramide de DjĂ©ser La pyramide Ă  degrĂ©s de DjĂ©ser, 1867-1876, Collection Magendie, MAG3065 Saqqarah est le nom de l’ancienne nĂ©cropole de la citĂ© de Memphis, une des capitales de l’Égypte antique. SituĂ©e Ă  moins de 30 kilomĂštres du Caire, sur la rive gauche du Nil, presque en face de Memphis elle-mĂȘme, elle contient les sĂ©pultures de nombreux pharaons et hauts fonctionnaires Ă©gyptiens. La nĂ©cropole est impressionnante elle mesure 6 km de long sur 1,5 km de large, soit la plus grande superficie d’une nĂ©cropole Ă©gyptienne, sur un vaste plateau qui domine la vallĂ©e du Nil. Le complexe funĂ©raire compte une quinzaine de monuments de diffĂ©rentes Ă©poques. Lorsque la Haute et la Basse Égypte furent rĂ©unies en un seul royaume, les premiĂšres tombes firent leur apparition sur le site principalement celles des grands notables. Au dĂ©but, les tombeaux n’étaient pas encore des pyramides, mais des mastabas, grandes constructions rectangulaires d’abord en briques puis en monument le plus intĂ©ressant de Saqqarah est cette pyramide Ă  degrĂ©s, tombeau du pharaon DjĂ©ser ou Djoser IIIe dynastie. Il s’agit de la premiĂšre pyramide Ă©gyptienne et du premier tombeau construit intĂ©gralement en pierres, dans le but de rĂ©sister aux Ă©preuves du temps. Son architecte fut le cĂ©lĂšbre Imhotep celui qui vient en paix » en Ă©gyptien. En construisant un mastaba d’environ 121 m de long sur 109 m de large, puis en en superposant d’autres de tailles dĂ©croissantes jusqu’au sommet, son idĂ©e Ă©tait de rapprocher le plus possible le souverain du ciel et donc des dieux. Cette structure en degrĂ©s peut donc ĂȘtre vue comme une sorte d’escalier divin » pour faciliter l’ascension du pharaon Denderah, le temple d’Hathor La façade du temple d’Hathor Ă  Denderah, 1856-1859, Collection Magendie, MAG3886 Denderah est Ă  460 km au sud du Caire. Le temple d’origine, dĂ©diĂ© Ă  la dĂ©esse Hathor, fut construit par PĂ©pi 1er sous la VIe dynastie. Le temple actuel fut fondĂ© le 16 juillet 54 avant notre Ăšre, jour du lever hĂ©liaque annuel de Sirius. Les travaux commencĂšrent sous le rĂšgne de PtolĂ©mĂ©e XII AulĂšte, pĂšre de ClĂ©opĂątre. Cette derniĂšre lui succĂšde en 51 avant notre Ăšre. Cette nouvelle construction fut achevĂ©e trente-quatre ans plus tard, sous le rĂšgne d’Auguste. La dĂ©coration des parois se poursuivit jusqu’à la fin de la pĂ©riode romaine. C’est la raison pour laquelle, Ă  l’intĂ©rieur du temple, on peut trouver les cartouches d’Auguste, de TibĂšre, de Caligula, de Claude et de Karnak et Louxor site de l’ancienne ThĂšbes A environ 500 km au sud du Caire, faisons halte Ă  Louxor, l’ancienne ThĂšbes, sur la rive est du Nil. La StĂ©rĂ©othĂšque conserve les vues de deux monuments distincts qu’il convient de ne pas confondre le grand temple d’Amon au sein du complexe religieux de Karnak, et un second temple d’Amon, Ă  la pĂ©riphĂ©rie immĂ©diate de Louxor. La salle hypostyle du grand temple d’Amon de Karnak, 1856-1859, Collection Vicente, GV026 Nous avons ici une des vues les plus anciennes de nos collections. Le complexe religieux de Karnak comprend un vaste ensemble de ruines de temples, chapelles, pylĂŽnes, et d’autres bĂątiments situĂ©s au nord de ThĂšbes, aujourd’hui ville de Louxor. Ce complexe religieux, a Ă©tĂ© construit et dĂ©veloppĂ© pendant plus de 2 000 ans par les pharaons successifs, de SĂ©sostris Ier, au Moyen Empire, jusqu’à l’époque ptolĂ©maĂŻque ; il s’étend sur plus de 2 km2, morcelĂ© en trois domaines », chacun entourĂ© de sa propre enceinte. C’est le plus grand complexe religieux de toute l’AntiquitĂ©. Le temple le plus important, le Grand Temple d’Amon, date de la XVIIIe dynastie. Il Ă©tait consacrĂ© Ă  la triade thĂ©baine, avec Ă  sa tĂȘte le dieu Amon-RĂȘ. Il Ă©tait reliĂ© au temple de Louxor voir ci-aprĂšs par une allĂ©e de sphinx de prĂšs de trois kilomĂštres de long. Le site a fait l’objet de fouilles conduites dĂšs le XIXe siĂšcle par des archĂ©ologues français, dĂ©sormais organisĂ©s depuis 1967 au sein du Centre franco-Ă©gyptien d’étude des temples de Karnak. Bien que toujours en ruine, le site a nĂ©anmoins fait l’objet d’un redressement des colonnes comme on peut en juger sur la photo d’ensemble ci-contre la salle hypostyle Ă©tant au centre du second plan, bel exemple de conservation respectueuse de l’édifice. 07 – Vue d’ensemble du complexe religieux de Karnak avec, au centre, la salle hypostyle du Grand Temple d’Amon Jerzy Strzelecki / Wikipedia Trois kilomĂštres plus loin, voici le temple d’Amon de Louxor. Vue du temple de Louxor, 1857, Collection Wiedemann, WIE918 La vue WIE918 qui nous est prĂ©sentĂ©e ci-dessus – Ă©galement une des plus anciennes concernant l’Égypte au sein de la StĂ©rĂ©othĂšque – est malheureusement peu explicite ; c’est une vue latĂ©rale du temple depuis le nord-ouest qui laisse voir en arriĂšre-plan le minaret de la mosquĂ©e de Louxor toujours prĂ©sente aujourd’hui. 08-Le temple d’Amon Ă  Louxor vu du nord-ouest avec, en arriĂšre-plan, le mĂȘme minaret que sur la WIE918 Marc Ryckaert / Wikipedia Une fois franchis les pylĂŽnes du temple qui marquaient son entrĂ©e, on peut admirer ce qui reste de la grande colonnade qui formait l’intĂ©rieur de l’ancien temple. Les murs tout autour portent la reprĂ©sentation des diffĂ©rentes phases de la fĂȘte de l’Opet ; Ă  l’entrĂ©e de la colonnade, se trouvent deux groupes de statues. La grande colonnade du temple de LouxorI, 1898, Collection Magendie, MAG0515 Haute-Égypte Louxor ancienne ThĂšbes, Les colosses de Memnon Les colosses de Memnon Ă  ThĂšbes, 1863-1915, Collection Magendie, MAG3036 Les colosses de Memnon sont deux statues de pierre monumentales situĂ©es sur la rive occidentale de ThĂšbes, sur la route qui mĂšne Ă  la nĂ©cropole thĂ©baine. Elles sont les derniers vestiges du gigantesque temple d’Amenhotep III, construit durant la XVIIIe dynastie, qui n’existe plus de nos jours. Depuis 1998, le site du temple est fouillĂ© par la Mission des colosses de Memnon et du temple d’AmĂ©nophis III, dirigĂ©e par l’égyptologue ArmĂ©nien Hourig Edfou Edfou Behdet, Apollinopolis est situĂ© sur la rive gauche du Nil entre Louxor et Assouan, Ă  105 km au sud de cette derniĂšre. Toutefois, la vue que nous montrons ci-aprĂšs n’est pas prise sur ce site mais au sein du Parc Egyptien de l’Exposition Universelle de Paris en avons dĂ©jĂ  soulignĂ© Ă  l’occasion de plusieurs de nos Unes » le climat de modernitĂ© qui a marquĂ© la France du Second Empire dans le mĂȘme Ă©lan que dans toute l’Europe. Nous en avons ici un nouvel exemple Ă  l’occasion de cette Exposition Universelle, l’Égypte qui est en 1867 un pays indĂ©pendant qui se veut moderne expose, entre autres, une reconstitution rĂ©duite du temple d’Edfou. Il s’agit non seulement d’offrir aux visiteurs une vision caractĂ©ristique du pays, mais d’attirer aussi les premiers touristes Ă©videment au sein de la bourgeoisie favorisĂ©e pour un circuit de tourisme culturel au sein du pays de la publicitĂ© touristique avant l’heure, il y a plus de 150 ans ! Reconstitution Ă  Ă©chelle rĂ©duite du temple d’Edfou au sein du Parc Egyptien, Exposition Universelle de Paris, 1867, Collection Archives Nationales, AN287-1 Le temple rĂ©el, dĂ©diĂ© au culte d’Horus, est le plus grand temple de la dynastie lagide et le deuxiĂšme sanctuaire le plus important d’Égypte aprĂšs Karnak 137 m de long, 79 m de large, 36 m de haut pour les pylĂŽnes. Construit entre 237 et 57 av. il est l’un des mieux prĂ©servĂ©s d’ Égypte l’üle de Philae Vue d’ensemble de l’üle de Philae, avec sur la gauche son temple et Ă  droite le kiosque de Trajan, 2de moitiĂ© du XIXe siĂšcle, Collection SAB, SAB033 Philae se situe sur la 1Ăšre cataracte du Nil, au sud d’Assouan, Ă  presque 700 km au sud du Caire. Cette Ăźle comprenait les ruines d’une ville de l’Égypte ancienne, avec, notamment, le magnifique petit temple d’Isis. Jusqu’en 1902, les ruines de l’ensemble antique de Philae sont au sec sur une Ăźle. 09- Le site de Philae tel qu’il se prĂ©sentait jusqu’en 1902 Wikimedia / David Roberts Le rapprochement entre la vue SAB033 ci-dessus et RVX436 plus bas est particuliĂšrement intĂ©ressant depuis l’inauguration du grand barrage d’Assouan en 1970, qui noya dĂ©finitivement le site, notre mĂ©moire collective avait peut-ĂȘtre un peu oubliĂ© que, dĂ©jĂ  en 1894 les Britanniques avaient entrepris la construction d’un premier barrage juste en aval, Ă  Assouan, pour dĂ©velopper l’irrigation et, en particulier, pour promouvoir sur de vastes surfaces une culture pratiquement industrielle du coton ! 10 – Le site de Philae aprĂšs la construction du 1er barrage d’Assouan Photo Luigi Fiorillo / TIMEA / Wikimedia Ce barrage, mis en eau en 1902, a eu immĂ©diatement pour effet d’inonder le site de Philae 10 mois sur 12, en dehors de la saison sĂšche. Ainsi, Ă  partir de cette date, les touristes devaient venir sur le site en barque, ce que Pierre Loti dĂ©plora profondĂ©ment dans un texte La mort de Philae ». C’est donc de cet Ă©tat que la photo ci-dessous tĂ©moigne. En outre, le premier barrage fut surĂ©levĂ© par deux fois entre 1907 & 1912, puis entre 1929 & 1934 aggravant Ă  chaque fois les dommages causĂ©s aux Ă©difices. Le temple de Philae inondĂ©, 1905-1907, Collection Vergnieux, RVX436 Le temple d’Isis, situĂ© dans le quart sud-ouest de l’üle, est la principale construction de Philae. L’esplanade situĂ©e devant le premier pylĂŽne est fermĂ©e par un portique aux chapiteaux variĂ©s. Le mur occidental est percĂ© de fenĂȘtres donnant sur l’üle de Biggeh, dĂ©sormais un petit Ăźlot depuis le dĂ©placement du temple, et d’un escalier entre la douziĂšme et la treiziĂšme colonne menant Ă  un nilomĂštre ». La corniche du portique est dĂ©corĂ©e de disques solaires situĂ©s prĂ©cisĂ©ment face aux temples d’Arensnouphis, de Biggeh et d’Imhotep ; le plafond est ornĂ© de vautours aux ailes dĂ©ployĂ©es regardant vers l’ouest. Le kiosque de Trajan, 1905-1907, Collection Vergnieux, RVX431 Sur un cĂŽtĂ© de l’üle, le kiosque de Trajan est bien une construction rĂ©alisĂ©e sous le rĂšgne de l’empereur romain Trajan. InachevĂ©, ce pavillon trĂšs Ă©lĂ©gant Ă©tait le seul visible lorsque l’üle Ă©tait submergĂ©e. C’est une petite construction en forme de portique rectangulaire, mise en chantier vers l’an 100. Elle comporte quatorze colonnes avec de beaux chapiteaux campaniformes. A l’intĂ©rieur, sur deux de ses murs, on voit l’empereur cĂ©lĂ©brer les rites d’offrandes Ă  Isis et Horus, puis Ă  Isis et Osiris. Les processions qui se rendaient sur l’Ile accostaient ici et passaient vraisemblablement sous ce kiosque. Les chapiteaux des quatorze colonnes du kiosque s’étagent en ombrelles de papyrus de taille croissante entre lesquelles s’intercalent des boutons floraux. Le kiosque devait servir de reposoir Ă  la barque sacrĂ©e de la dĂ©esse Isis lorsque celle-ci quittait l’üle ou la rejoignait, Ă  l’occasion de cĂ©rĂ©monies partir de 1960, aprĂšs plusieurs annĂ©es de tractations politiques et d’arrangements financiers, le prĂ©sident Nasser prit la dĂ©cision dĂ©finitive de la construction du haut barrage d’Assouan. Ce projet constituait une nouvelle menace pour Philae, car l’üle se trouvait entre les deux barrages. Le lac de retenue de l’ancien barrage d’Assouan fut en partie transformĂ© mais maintenu. Il Ă©tait prĂ©vu d’abaisser le niveau moyen de ce lac qui atteindrait alors le premier pylĂŽne du temple d’Isis Ă  la moitiĂ© de sa hauteur, permettant aux ruines d’ĂȘtre en plus grande partie Ă  l’air libre. Mais cette transformation induisait une hausse du niveau de la nappe phrĂ©atique ; l’üle ne pouvait donc plus ĂȘtre totalement Ă  sec pendant une partie de l’annĂ©e. En outre, les fluctuations quotidiennes du niveau du lac devaient atteindre six mĂštres d’amplitude, risquant de provoquer une Ă©rosion accrue des pierres et une accĂ©lĂ©ration de la disparition des sauvetage de Philae fut alors dĂ©cidĂ© par l’UNESCO qui lança Ă  cette occasion des travaux d’une ampleur inĂ©dite, la solution retenue Ă©tant la mĂȘme que pour les temples d’Abou Simbel quelques annĂ©es plus tĂŽt voir plus bas le dĂ©montage des ruines et leur reconstruction sur un nouveau site Ă  l’abri des eaux du lac. Ce dĂ©placement fut orchestrĂ© par le ministĂšre de la Culture Ă©gyptien et les services d’archĂ©ologie du Caire sous l’égide de l’UNESCO, la responsabilitĂ© du projet Ă©tant confiĂ©e Ă  Christiane Desroches Noblecourt, cĂ©lĂšbre Ă©gyptologue française, dĂ©jĂ  Ă  l’origine du sauvetage des temples d’Abou Simbel. L’Égypte prit Ă  son compte la moitiĂ© du coĂ»t de ce transfert. Le dĂ©placement des temples Ă  proprement parler commença avec le dĂ©coupage des ruines et leur transport en barges vers un site de stockage provisoire. Entretemps, l’üle d’Aguilkia situĂ©e Ă  environ trois cents mĂštres au nord-ouest de Philae fut prĂ©parĂ©e pour accueillir les ruines. Le sauvetage fut achevĂ© en 1976. Malheureusement, des dizaines d’autres sites archĂ©ologiques d’Égypte, jugĂ©s de moindre importance, mais qui faisaient encore l’objet de recherches, ont Ă©tĂ© dĂ©finitivement engloutis par la montĂ©e des eaux. 11 – Le temple de Philae tel qu’il apparaĂźt dĂ©sormais sur l’üle d’Agilika, Ă  quelques centaines de mĂštres de l’ancien site de Philae Wikimedia Basse Nubie Le temple de Maharraqa Le temple de Maharraqa en Basse-Nubie, situĂ© Ă  environ 1 010 km du Caire, est le site le moins connu de tout notre parcours, souvent ignorĂ© des guides francophones. Le temple d’Al-Maharraqa en Basse-Nubie, 2Ăšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle, Collection SAB, SAB032 Il s’agit d’un ancien temple Ă©gyptien dĂ©diĂ© Ă  Isis et SĂ©rapis. Maharraqa, en Basse Nubie, se situe Ă  environ 140 km au sud d’Assouan. Quelques annĂ©es aprĂšs la conquĂȘte romaine de l’Égypte en 30 avant JC, les Koushites du royaume de MĂ©roĂ© ont lancĂ© un raid sur la premiĂšre cataracte. Le prĂ©fet romain d’Égypte, PĂ©trone, a ripostĂ© et vaincu l’armĂ©e d’invasion mĂ©roĂŻtique. Il a ensuite placĂ© une garnison romaine de 400 hommes Ă  l’avant-poste sud du territoire une frontiĂšre entre le royaume de MĂ©roĂ© et l’Égypte romaine a ainsi Ă©tĂ© Ă©tablie Ă  Maharraqa ; c’était alors la frontiĂšre sud de l’Égypte romaine. Aujourd’hui, la frontiĂšre entre l’Égypte moderne et le Soudan se trouve Ă  plusieurs centaines de kilomĂštres plus au sud, au-delĂ  d’Abou temple Ă©tait dĂ©diĂ© aux anciens dieux Ă©gyptiens Isis et SĂ©rapis. Construit par les Romains, il ne peut ĂȘtre attribuĂ© avec certitude au rĂšgne d’un empereur romain en particulier puisqu’il n’a jamais Ă©tĂ© entiĂšrement achevĂ© ni inscrit. Cependant, dans la mesure oĂč la construction de temples a dĂ©clinĂ© en Nubie aprĂšs le rĂšgne d’Auguste, le temple de Maharraqa pourrait ĂȘtre attribuĂ© Ă  son rĂšgne. La seule partie de la structure achevĂ©e Ă©tait une cour de 13,5 m sur 15,7 m, entourĂ©e sur trois cĂŽtĂ©s par des colonnes c’est exactement ce que nous montre notre photo temple de Maharraqa a lui aussi dĂ» ĂȘtre dĂ©placĂ© en 1966 Ă  cause de la construction du barrage d’Assouan sur le site dit du nouveau Wadi es-Sebua », Ă  4 km Ă  l’ouest de l’emplacement d’origine. Pour ce cas prĂ©cis, l’Égypte finança la totalitĂ© du Les temples d’Abou Simbel Le petit temple » d’Abou Simbel, 1863-1915, Collection Magendie, MAG3054 Ainsi se termine notre circuit Ă©gyptien une vĂ©ritable vitrine en matiĂšre de sauvetage du patrimoine monumental antique ! 12- Les deux temples d’Abou Simbel tels qu’ils apparaissent dĂ©sormais sur leur nouveau site Ă  gauche, celui de RamsĂšs II et Ă  droite celui de NĂ©fertari ; le lit du Nil se trouve juste en arriĂšre du photographe. – Holger Weinandt / Wikipedia Ainsi se termine notre circuit Ă©gyptien une vĂ©ritable vitrine en matiĂšre de sauvetage du patrimoine monumental antique !

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